Facebook, sous la bannière de Meta, continue d’explorer de nouvelles fonctionnalités tout en s’adaptant aux restrictions de confidentialité imposées par des entreprises comme Apple et Google. Alors que davantage de liberté est accordée aux utilisateurs, le réseau social resserre les règles sur ses propres pratiques, marquant un nouveau chapitre dans l’univers de Mark Zuckerberg.
Meta persiste dans sa quête de préserver son empire de collecte de données malgré les pressions croissantes d’Apple et Google en matière de confidentialité. Alors que ces géants se plient aux règles, Meta explore des avenues pour maintenir ses pratiques de collecte de données.
L’application Facebook se retrouve au centre de multiples controverses, accusée de ne pas respecter pleinement le consentement de ses utilisateurs en termes de gestion des données personnelles. Ces problèmes juridiques sont exacerbés par les enquêtes pointant du doigt des failles dans le système de Facebook, en violation du règlement européen sur les données personnelles (RGPD).
Face à la mise en place du RGPD qui a impacté la qualité de son algorithme, Facebook a adopté une stratégie ingénieuse : le pistage autorisé. Cette nouvelle fonctionnalité, appelée « Historique des liens », vise à créer un référentiel des liens sur lesquels les utilisateurs cliquent lors de leur utilisation de l’application. Ces données sont ensuite exploitées pour des publicités ciblées, tout en offrant aux utilisateurs un meilleur contrôle sur les informations divulguées au fil de leur navigation en ligne. Facebook s’engage également à supprimer l’historique des liens dans les 90 jours suivant la désactivation de cette fonction.
Le déploiement de cette fonctionnalité à l’international est prévu dans les semaines à venir, offrant ainsi une solution qui permet à Facebook de surveiller ses utilisateurs, mais cette fois-ci, en toute légalité.