Le Gouvernement Barnier souhaitait prolonger l’usage des tickets restos dans l’alimentaire en 2025. Mais avec la chute du gouvernement, et l’absence de premier ministre pour signer la loi qui prolongerait l’usage des tickets restaurant pour les achats alimentaires, on risque de ne plus pouvoir faire ses courses avec les chèques déjeuner. En effet, dès le 1er janvier 2025, sauf décision gouvernementale imminente, les tickets-restaurant ne permettront plus de faire des courses dans les supermarchés.
Depuis 2 ans, les tickets-restaurant ont joué un rôle de bulle d’oxygène pour les foyers français en leur permettant de réaliser des courses alimentaires au-delà des produits directement consommables. Cette mesure, adoptée en pleine crise sanitaire, visait à soulager les salariés face aux difficultés économiques.
Grâce à cette flexibilité, de nombreux Français ont pu acheter des produits comme de la farine, du riz ou encore des pâtes sèches, transformant ainsi les tickets-restaurant en un outil indispensable pour leur quotidien.
Si aucun gouvernement n’est nommé avant la fin de l’année, la possibilité de prolonger cette mesure exceptionnelle ne pourra pas être examinée par les parlementaires. En conséquence, les tickets-restaurant redeviendront utilisables uniquement pour des achats de produits à consommer immédiatement, comme des sandwichs ou des plats prêts à manger… au grand bonheur des restaurateurs, mais qui ne fera pas plaisir aux 5 millions de salariés qui en bénéficient.
Selon Romain Vidal, représentant du Collège national des restaurateurs et assimilés (CNTR), cela marquera un retour à des règles plus restrictives. « Vous ne pourrez plus acheter de la farine, du riz, des pâtes sèches », explique-t-il, mettant en lumière l’impact pour les consommateurs.
La question des tickets-restaurant fait partie des nombreux dossiers urgents que devra traiter le prochain gouvernement. Avec plus de 5 millions de salariés bénéficiant de cet avantage en nature en France, l’éventuelle disparition de cette mesure soulève des inquiétudes parmi les acteurs économiques et les foyers.
Pour que la prolongation soit possible, un texte législatif doit être préparé et voté par les députés et les sénateurs, en présence d’un ministre. La mise en place d’un tel processus dans un délai aussi court reste incertaine.
La fin de cette mesure temporaire pourrait entraîner des conséquences pour les consommateurs, qui devront revoir leurs habitudes alimentaires et budgétaires. Les entreprises émettrices de tickets-restaurant devront également adapter leurs communications et leurs systèmes aux règles précédentes.
Dans ce contexte, les organisations syndicales et patronales suivent de près l’évolution de ce dossier, espérant une solution rapide pour répondre aux attentes des salariés et des entreprises.
En attendant, les bénéficiaires des tickets-restaurant devront préparer cette transition et anticiper les changements pour continuer à optimiser leur pouvoir d’achat.