Comme chaque année, la DGFiP (pour direction générale des finances publiques) a publié la grille des frais kilométriques 2024 selon le type de véhicule utilisé et la puissance fiscale. Ce barème sert de référence pour de nombreux calculs, notamment lors de la rédaction d’une note de frais en cas de déplacement professionnel.
Les barèmes des frais kilométriques varient en fonction du type de véhicule utilisé. Voici un aperçu des tarifs applicables en euros :
Voiture :
Mobylette :
Cyclomoteur :
Ces barèmes fournissent un cadre de référence pour les automobilistes dans le calcul de leurs frais kilométriques, tout en tenant compte des spécificités liées à chaque type de véhicule.
En cette année 2024, les automobilistes français doivent se préparer à faire face à une stagnation des barèmes des frais kilométriques. Malgré une inflation marquée à hauteur de 4,9 %, le gouvernement a pris la décision de maintenir ces tarifs, suscitant des réactions mitigées au sein de la population. Cette mesure intervient après une série d’augmentations significatives ces dernières années, avec une hausse de 4,4 % en 2023 et de 10 % en 2022. Initialement attendue pour soulager les budgets des ménages, cette absence de revalorisation pourrait engendrer des difficultés financières supplémentaires pour les automobilistes, confrontés à des dépenses croissantes liées à leurs déplacements.
Face à cette stabilité des barèmes, les automobilistes devront opérer un choix lors de leur déclaration d’impôts pour l’année 2024. Deux options s’offrent à eux : la déduction forfaitaire ou la déclaration des frais réels. La première, bien que moins contraignante, pourrait se révéler moins avantageuse au regard de l’instabilité des prix du carburant et de l’augmentation des coûts d’entretien des véhicules. En revanche, la déclaration des frais réels offre une meilleure indemnisation, mais requiert une rigueur dans la collecte et la conservation des justificatifs. À noter également que les frais de déplacement pour les véhicules électriques sont majorés de 20 %, qu’il s’agisse d’automobiles, de motocyclettes ou de cyclomoteurs.