Les derniers développements dans la réglementation européenne sur l’intelligence artificielle (IA) suggèrent que les systèmes à code source ouvert (« open source ») pourraient échapper à des réglementations sévères, selon un accord provisoire consulté par Reuters.
Jeudi matin, députés et gouvernements débattaient toujours de questions clés liées à la gouvernance de l’IA. L’Union européenne cherche à finaliser un projet de loi proposé par la Commission européenne il y a deux ans, mais la rapidité des évolutions technologiques pose un défi constant.
Le document partagé avec les participants indique que la réglementation sur l’IA ne s’appliquerait pas aux systèmes à licence libre et gratuite, sauf en cas de risque élevé ou d’utilisation illégale. Cette exemption vise les logiciels « open source« , caractérisés par une distribution gratuite et un accès ouvert à leur code, permettant à la communauté de contribuer à leur amélioration.
Des entreprises européennes spécialisées dans l’IA à code source ouvert, telles que la française Mistral et l’allemande Aleph Alpha, ont déjà exprimé des critiques à l’égard des propositions de réglementation de l’UE. Elles soulignent les implications potentielles de ces réglementations sur le développement et la libre contribution aux logiciels open source.
Cette orientation soulève des questions importantes sur la manière dont l’Europe envisage de concilier la nécessité de réglementer l’IA avec le maintien d’un écosystème open source dynamique et collaboratif.
La finalisation de la loi sur l’IA en Europe reste un défi, la Commission européenne cherchant à équilibrer les avancées technologiques avec la protection des intérêts publics et individuels.