Mi développeur web, mi administrateur système, le DevOps est un virtuose du monde digital. Toujours à l’affût des innovations technologiques, ce scientifique d’envergure n’en oublie pas pour autant l’aspect humain : il conçoit des applications et s’assure qu’elles répondent à un besoin réel.
Polyvalent, sa double compétence fait de lui un atout clé du développement des entreprises modernes. Révolue est l’époque où développeurs web et administrateurs web travaillaient séparément… Aujourd’hui, le DevOps possède ces deux talents et n’hésite pas à s’en servir à bon escient.
Au sein d’une entreprise, le DevOps s’évertue à développer des systèmes informatiques qui accroîtront la productivité de celle-ci. Création, gestion et administration de logiciels n’ont aucuns secrets pour lui.
S’il faille résumer les tâches d’un DevOps en trois points, ce serait :
De prime abord, les fonctions d’un DevOPs se rapprochent étrangement de celles d’un développeur classique… Néanmoins, malgré quelques similitudes, le DevOps exerce un métier bien distinct.
En effet, son poste implique une veille systématique et un contrôle qualité permanent. Un DevOps ne se contente pas de coder un logiciel, il s’assure aussi de son bon fonctionnement après son implémentation.
Très loin de l’image du geek misanthrope, le DevOps est un homme de sciences qui apprécie le contact humain. Seul dans sa chambre, il serait incapable de comprendre le mal-être de sa cible. Coupé du reste du monde, comment managerait-il toute une équipe ?
Pour celui qui souhaite devenir DevOps, il est crucial d’affiner ses compétences techniques et de développer des qualités humaines bien précises.
Sous son costume-cravate impeccablement taillé (ou son jeans à l’air défraîchi), le DevOps maîtrise le code comme personne. Incollable sur le développement et l’exploitation de logiciels, le DevOps administre aussi les systèmes avec aisance.
De façon plus précise, un bon DevOps doit avoir des compétences en :
Être doué avec un ordinateur ne suffit pas pour être un DevOps d’exception. Au contact permanent de ses collaborateurs, le DevOps se doit d’être un véritable leader. Pour cela, il doit absolument chercher à développer au moins 4 traits de caractère qu’on appelle les Softskills :
Devenir DevOps ne s’apprend pas sur les bancs d’une école de formation. C’est la résultante d’une expertise en informatique couplée à des années de pratique sur le terrain.
Généralement, les DevOps sont titulaires d’un diplôme d’ingénieur en informatique et ont renforcé leur savoir-faire en travaillant dur. C’est grâce à ces expériences que la personne s’initiera au développement web, à l’administration des systèmes et surtout, à la conception de solutions réellement efficaces.
Pour les jeunes diplômés, embrasser une carrière de DevOps est difficile. En effet, de par la pluralité des compétences, avoir roulé sa bosse est indispensable. Cependant, il arrive que des entreprises recherchent des DevOps junior pour appuyer leurs équipes. C’est très rare, c’est pourquoi il est toujours utile de rester à l’affût de telles opportunités.
Pour ceux qui exercent le métier de DevOps, l’avenir est radieux. S’ils désirent changer de voie, ils ont l’embarras du choix. CTO (Chief Technical Officer), Tech Lead, Ingénieur réseaux & infrastructures… Leurs possibilités d’évolution sont sans limites.
En moyenne, un DevOps gagne entre 500 et 600 € par jour. Au fil du temps, il peut aisément prétendre à un revenu annuel oscillant entre 60 000 et 90 000 €.
En France, les entreprises se plient en quatre pour attirer des DevOps dans leurs équipes. Dans toutes les industries, les compagnies embrassent la transformation numérique et qui mieux que les DevOps pour s’arrimer aux nouvelles technologies ?