Récemment apparu grâce au développement de l’utilisation des réseaux sociaux, le métier de community manager est de plus en plus demandé dans les entreprises pour animer leurs communautés. Réel ambassadeur d’une marque, il occupe un poste stratégique sur la toile.
Les différentes missions du Community Manager
Ce métier appelé également « animateur de réseaux sociaux » consiste à rassembler des internautes pour créer une communauté qui a des intérêts communs pour un produit, une marque ou bien des valeurs communes. Les 3 principaux rôles d’un community manager sont d’augmenter la notoriété de l’entreprise, acquérir de nouveaux clients et les fidéliser. Il sera amené également à suivre la gestion de la relation client (CRM), faire de la veille informationnelle et concurrentielle, de la rédaction de contenu et organiser des évènements divers (concours…). Ces interventions se feront principalement via Facebook, Twitter, Instragam et les réseaux sociaux d’entreprises.
Formation pour devenir Community Manager
Pour devenir community manager, vous pouvez vous orienter après le baccalauréat vers un BTS communication ou encore un DUT métiers de multimédia et de l’internet, par la suite il est préférable de poursuivre en licence professionnelle de type métiers de l’information et de la communication. Le poste sera généralement le plus souvent ouvert aux Bac +3.
Les avantages et inconvénients d’être Community Manager
Chaque métier a ses avantages et ses inconvénients, concernant celui de community manager les avantages qui ressortent le plus sont le contact avec la communauté, les échanges qui se créent et l’enrichissement personnel grâce aux interactions avec le public. Quant les inconvénients, ce métier demande énormément de temps cat il faut être disponible pour la marque que l’on représente. Le manque de reconnaissance pour cette fonction est aussi un point faible bien qu’elle soit de plus en plus présente dans les entreprises.
Perspective d’évolution d’un Community Manager
Un community manager peut devenir social media manager avec des responsabilités managériales en plus ou encore chef de projet, l’évolution vers ces postes peut se faire entre 3 et 5 ans d’expérience.
Salaire et rémunération d’un Community Manager
Le salaire varie en fonction de l’entreprise dans laquelle travaille le community manager, en moyenne il gagne entre 1 500 € et 2 500 € nets par mois. Avec de l’expérience le salaire peut monter jusqu’à 3 000 €. En freelance, il parvient généralement à générer plus de revenus, en fonction de son expérience, son efficacité et ses compétences.
Formation de community manager : maîtriser les codes numériques
Si devenir community manager peut paraître aussi simple qu’un tweet bien tourné, la réalité est autrement plus nuancée. À l’heure où chaque entreprise veut « sa » communauté engagée, le fait de se former au poste de community manager devient une nécessité, et non un choix. Pour briller sur le web, mieux vaut en effet dompter les outils de veille, comprendre les algorithmes des réseaux sociaux et jongler avec l’art du storytelling visuel. Les écoles l’ont bien compris : aujourd’hui, on n’apprend pas seulement à poster des photos de chatons mignons, mais à penser stratégie globale, marketing d’influence et viralité des contenus. La formation permet aussi de maîtriser des plateformes variées et des outils d’analyse de données pour mesurer l’impact réel d’une campagne.
Se former, c’est avant tout se spécialiser
Le community manager d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec le gestionnaire de forum des années 2000. Il est stratège, à l’affût des tendances, expert en gestion de crise et en production de contenu digital. C’est dans ce contexte qu’une formation approfondie permet de se doter de compétences techniques et transversales. Entre la création de campagnes publicitaires sur Facebook Ads, la gestion des partenariats avec les influenceurs et l’optimisation du référencement, le community manager doit pouvoir toucher à tout. Mais surtout, il doit sans cesse actualiser ses connaissances dans un univers où un algorithme peut changer la donne du jour au lendemain. L’agilité et l’adaptation forment le sésame que les recruteurs décryptent en premier.
Article rédigé par Agathe NABET