C’est malheureusement officiel, la France enregistre un bilan des plus lourds pour le deuxième trimestre depuis 2016. En effet, le nombre de faillite d’entreprises a atteint son pic depuis 7 ans. C’est ce que confirme une étude réalisée par le cabinet Altares (expert de l’information sur les entreprises du monde entier), il s’avère que les entreprises de moins de 10 salariés représentent 91% des entreprises en faillite.
Pour la période du 1er avril au 30 juin, il a été enregistré 13 266 entreprises françaises en faillite, soit 35% par rapport à la même période l’an dernier, marquant ainsi son bilan le plus critique pour un deuxième trimestre depuis 2016.
Les entreprises les plus petites sont les plus concernées par cette hausse de faillite. En effet, les structures de moins de 10 salariés constituent environ 91% des défaillances dans le secteur du commerce. Les raisons de ces défaillances sont surtout liées à l’inflation. En effet, cette crise économique a déclenché de nombreux mouvements sociaux ainsi que des longues grèves contre la réforme des retraites, ce qui a également occasionné des pertes de chiffre d’affaires des commerces.
D’autres secteurs ont été touchés par cette crise, comme le transport routier de marchandises, la restauration (1477 procédures de faillites soit 53% de plus par rapport à l’année passée) et la restauration rapide (646 procédures soit 64% sur l’année passée) dont le nombre avait explosé pendant la pandémie, qui se voient aujourd’hui mettre la clé sous la porte.
Selon le cabinet Altares, « le secteur de la construction résiste encore », cependant, les régions de l’Île-de-France, de l’Occitanie et de la Nouvelle-Aquitaine se trouvent « au niveau de défaillances du deuxième trimestre de 2016 ».
Les faillites de toutes ces entreprises vont malheureusement générer de grands risques de suppressions d’emplois. L’étude transmise par le cabinet Altares annonce environ 55 000 suppressions d’emplois. Un coup dur pour l’économie française.