Étude emploi & rémunération Hays 2019 : la qualité de vie au travail plus importante que le salaire

Étude emploi & rémunération Hays 2019 : la qualité de vie au travail plus importante que le salaire

La dernière étude sur la rémunération menée par le cabinet de recrutement Hays est désormais en ligne. Il s’agit d’une enquête qui décrypte les tendances nationales de recrutement, en analysant les rémunérations des professionnels de 22 secteurs d’activités et en observant leur évolution. Pour cette 9ème édition, l’enquête a été réalisée en partenariat avec HelloWork du 17/09/2018 au 15/10/2018 sur un panel de 5000 personnes (candidats et entreprises). Ce sondage s’est intéressé de près sur deux nouveaux critères à savoir : la mobilité professionnelle et les freelances en France que nous développerons dans cet article. Qualité de travail, salaire… découvrez sans plus attendre l’étude Hays 2019 sur l’emploi et la rémunération.

En 2019, la rémunération n’est plus la principale raison pour changer d’emploi

Emploi et recrutement : les motivations des candidats et des entreprises

En 2019, la rémunération n’est plus le critère principal pour changer de profession. En effet d’après cette étude, près de 80% des candidats envisagent de changer de poste et 33% ont déjà sauté le cap en 2018. Les principales raisons qui motivent leurs choix sont : l’intérêt du poste (53%), un salaire plus intéressant (44%) et les perspectives d’évolution (41%).
Parallèlement, près de 80% des entreprises sondés ont exprimé leur volonté de recruter de nouveaux profils pour faire face à l’évolution de leur activité (64%) ou pour compenser des départs (74%). En 2018, ils étaient 95% à avoir embauché de nouveaux collaborateurs. Les candidats ne devraient donc pas rencontrer de difficultés pour retrouver un nouvel emploi.

Devenir freelance, une tendance qui se confirme de plus en plus sur le marché

Cette enquête nous apprend que le travail indépendant prend de plus en plus de place dans le marché du travail. Le cabinet de recrutement affirme que si les salariés sont nombreux à souhaiter devenir un jour freelance (26 %) , ils sont encore plus nombreux (82 %) à vouloir redevenir salariés à court terme (dans les deux années à venir) ». 54% des salariés justifient leur choix par le fait que le freelancing représenterait une opportunité de découvrir un nouveau concept de travail. Pour 49% d’entre eux, se lancer en freelance leur permettrait de développer de nouvelles compétences, et de découvrir un nouveau secteur d’activité pour 41%.

Parce qu’il n’y a pas que des avantages à devenir indépendant, certains freelancers pointent les inconvénients qui motivent leur envie d’opter pour le statut du salariat : un temps de travail plus conséquent (39%), des revenus moins élevés et la nécessité de démarcher des clients (36%).
Quant aux entreprises, 63% affirment n’avoir jamais fait appel à des indépendants et les 30% qui ont recours aux freelancers occasionnellement projettent de faire davantage appel à leurs services en 2019. Ces résultats nous montrent que faire appel aux freelancers semble concurrencer le travail temporaire.

Le freelancing, une tendance qui concurrence le travail temporaire

La mobilité interne : un bon moyen de fidéliser les talents ?

Une des autres tendances générales du recrutement mises en avant par l’étude Hays est la mobilité. 60% des salariés prioriseraient la mobilité interne s’ils le pouvaient. Les raisons principales qu’ils citent sont leur bonne connaissance de l’entreprise (75%), la possibilité d’acquérir de nouvelles compétences (60%) et de garder les avantages que leur offre les années d’ancienneté au sein de cette dernière (47%). Cependant, ils ne sont que 19 % à rechercher une opportunité en interne à cause du manque d’opportunités offertes (61%) et d’un environnement de travail nuisant à la productivité (52%).

Concernant les 41% des candidats qui prospectent en externe, les principales motivations sont de pouvoir découvrir un nouveau cadre de travail (54%) et d’avoir l’opportunité de développer de nouvelles aptitudes (49%). 33% des salariés affirment que leur entreprise favorise la mobilité interne mais 67% jugent la prise de risque plus importante. Les entreprises, quant à elles, sont 79% à encourager leurs salariés à se tourner vers une mobilité interne, car elles y voient un bon moyen de fidéliser leurs collaborateurs pour 80%. Pour les entreprises qui voient la mobilité interne sous un mauvaise œil, 66% estiment qu’avec ce mode de recrutement, elles ne profiteront pas du regard neuf que peut offrir un nouveau salarié et 50% pointent du doigt le manque de candidatures en interne. Quoiqu’il en soit, pour 69% des entreprises, seul 5% de leurs recrutements s’est fait en interne.

22 secteurs d’activités passés à la loupe

Pour cette étude, le cabinet s’est penché sur 22 secteurs d’activités : ADV & Support Achats, Architecture, Assistanat & Secrétariat, Assurance, Audit & Expertise Comptable, Banque, Bâtiment & Travaux Publics, Commercial, Marketing & Communication, Executive, Finance & Comptabilité, Génie Electrique & Climatique et Maintenance Multitechnique, Immobilier privé, Industrie & Ingénierie, Informatique & Télécoms, IT Services, International, Juridique, Public & Para Public (Associations, Fondations & Fédérations et Logement social), Ressources Humaines, Retail, Mode & Luxe, Santé, Supply Chain & Achats et Logistique & Transport.

Découvrez l’étude Hays sur l’emploi et la rémunération 2019 dans son intégralité ici https://www.hays.fr/cs/groups/hays_common/@fr/@content/documents/digitalasset/hays_2379548.pdf


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