A 18 jours de confinement, il est maintenant possible d’analyser concrètement l’impact de celui-ci dans l’économie française. D’ailleurs, nous avions déjà abordé l’impact du Covid-19 sur l’e-tourisme avant le confinement. Cependant, avec la situation actuelle, les entreprises continuent de placer les salariés en chômage partiel surtout si le télétravail n’est pas possible. De plus, la consommation globale diminue voire s’arrête comme dans l’automobile par exemple, sauf pour certains produits estimés nécessaires. Face à ce chamboulement, découvrons les chiffres tombés notamment pour la 1ère semaine de confinement contre la propagation du Coronavirus.
Pour éviter le pire, le dimanche 29 mars 2020, la ministre du Travail Muriel Pénicaud a de nouveau rappelé aux entreprises touchées par la situation épidémique en France de ne pas licencié les salariés mais plutôt d’opter pour le chômage partiel. Ce nouvel appel de la ministre s’explique par le nombre d’inscriptions à Pôle Emploi qui a augmenté avec notamment +20 000 inscriptions durant la troisième semaine de mars 2020 par rapport à 2019, soit la première semaine du confinement. Cette augmentation ressemblant à une alerte pour le gouvernement, celui-ci a donc multiplier les messages de prévention. Ainsi, grâce à la compréhension des entreprises, de nombreux employés ont conservé leur poste avec un chômage partiel. En effet, vendredi 27 mars 2020, 220 000 employeurs ont demandé le chômage partiel pour 2,2 millions d’employés soit une augmentation considérable avec + 65 000 à + 600 000 demandes en 1 jour.
Tout d’abord, l’origine de cette première augmentation des inscriptions à Pôle Emploi n’est pas totalement connue car il est fort probable d’avoir parmi les inscriptions, des personnes en fin de mission pour les intérimaires, en fin de CDD court, en période d’essai, licencié, … Ainsi, il est encore trop tôt pour se positionner face à ces chiffres, surtout qu’il n’est pas possible de connaître la capacité des entreprises à maintenir le chômage partiel dans la durée. D’ailleurs le secrétaire du Comité Social Economique de Pôle emploi Gilles Blanchard, considère que le service de l’Etat sera en mesure d’indemniser les inscrits même si l’augmentation se poursuit.
L’avenir dépendra donc des aides de l’Etat pour limiter les faillites des entreprises et indépendant également. Ces aides permettront également de favoriser les embauches après la crise sanitaire, malgré les inscriptions à Pôle emploi qui ne cesseront d’augmenter jusqu’a à la fin de la crise, et même après.
Bon article sur le sujet. Personnellement, je vais me retrouver au chômage suite à un licenciement économique mais je me laisse pas abattre. J’ai décidé de me mettre à mon compte et de me lancer dans la vente en ligne et de me former, car je pense que c’est une bonne opportunité vue que tous le monde est confiné et vont donc consommer en ligne.
Merci Moize pour ce commentaire plein de positif ! D’ailleurs, nous vous invitons à lire cet article qui relaie l’initiative de nombreux acteurs du e-commerce, qui proposent leur solution gratuitement voire un accompagnement pour se lancer en e-commerce : https://www.e-works.fr/blog/covid-19-e-commerce-profitez-du-confinement-pour-creer-gratuitement-votre-boutique-en-ligne