On vous en parlait déjà en 2023 : la liberté de voyager varie largement selon le pays d’origine et le passeport que l’on détient. Le classement des passeports les plus puissants en 2025 révèle des écarts frappants entre les pays. Découvrez où se situe la France dans ce palmarès et quelles tendances émergent à l’échelle mondiale.
En 2025, Singapour s’impose comme le leader incontesté du classement des passeports les plus puissants. Avec 195 destinations accessibles sans visa, ce passeport offre à ses citoyens une mobilité internationale sans pareil. Ce chiffre place Singapour loin devant de nombreux autres pays et en fait un modèle de référence en termes de liberté de déplacement.
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Lire l'articleCe classement, établi chaque année par le cabinet de conseil en migration Henley & Partners, évalue les passeports en fonction du nombre de destinations accessibles sans visa. Singapour occupe depuis plusieurs années une place privilégiée dans ce palmarès.
La France figure en bonne position, partageant la troisième place avec d’autres nations européennes telles que l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie. Les détenteurs de passeports français peuvent accéder à 193 destinations sans visa, un atout majeur pour les voyageurs internationaux.
Cependant, certains pays restent inaccessibles sans formalités supplémentaires. Les Français doivent notamment obtenir un visa pour visiter des destinations populaires comme l’Inde, Cuba ou encore la Russie. Malgré ces limitations, le passeport français reste l’un des plus avantageux au monde.
Les États-Unis, autrefois parmi les leaders du classement, tombent cette année à la 9e place. Les citoyens américains peuvent voyager sans visa vers 186 destinations, un chiffre inférieur à celui des années précédentes.
Ce recul reflète une tendance observée chez plusieurs grandes puissances. Des pays comme le Royaume-Uni, le Canada ou encore le Venezuela ont également perdu du terrain dans le classement au cours de la dernière décennie. Ces changements sont souvent liés à des contextes politiques ou économiques qui influencent les accords de mobilité internationale.
À l’inverse, certains pays connaissent une dynamique positive. Les Émirats arabes unis intègrent pour la première fois le top 10, avec 185 destinations accessibles sans visa. Il s’agit d’une nette amélioration par rapport à 2015, où leurs citoyens ne pouvaient visiter que 113 pays sans visa.
Cette progression illustre les efforts diplomatiques du pays pour renforcer ses accords internationaux et offrir une meilleure mobilité à ses citoyens. Des progrès similaires sont observés chez d’autres nations, comme la Chine, qui grimpe à la 60e place, avec 85 destinations accessibles en 2025.
À l’opposé du classement, l’Afghanistan se trouve en dernière position, avec seulement 26 destinations accessibles sans visa. Les pays voisins tels que la Syrie (27 destinations) et l’Irak (31 destinations) occupent également le bas du classement.
L’écart entre les pays en tête et ceux en bas de la liste est plus marqué que jamais. Cette disparité souligne les inégalités mondiales en matière de mobilité, souvent exacerbées par des conflits, des crises économiques et des politiques restrictives.
Le classement des passeports met en lumière des inégalités profondes entre les citoyens du monde. Alors que certains passeports ouvrent presque toutes les portes, d’autres limitent drastiquement les possibilités de déplacement. Ce constat pose des questions sur la manière dont la citoyenneté influe sur les opportunités de vie et de voyage à l’échelle mondiale.
Dans un contexte marqué par les migrations forcées et le changement climatique, certaines voix appellent à repenser les systèmes actuels pour mieux intégrer les populations déplacées et leur offrir de nouvelles perspectives. Le classement des passeports n’est pas seulement une question de mobilité, mais aussi un miroir des défis mondiaux contemporains.