Cela ressemble à une mise en production hâtive un vendredi soir… Cela a fait rire les réseaux sociaux et a été relayé par les médias partout dans le monde. Et pour cause, il y a encore quelques jours, sur le site du Ministère de l’agriculture américain, on pouvait accéder à un simulateur pour connaître les pays partenaires des US qui bénéficiaient d’un accord de libre échange. Et parmi ces heureux pays bénéficiaires se trouvait le Wakanda… le pays imaginaire qui fît son apparition dans les BD (comics) de Marvel « Fantastic Four #52″ en juillet 1966, avant d’être popularisé auprès du grand public en 2018 grâce au blockbuster américain « Black Panther ».
Autrement dit, un agriculteur américain qui se rendait sur le site officiel et accédait au simulateur pour connaître les pays auprès desquels il pourrait exporter sa production, découvrait avec surprise que le Wakanda était l’un des heureux élus, parmi une dizaine de pays comme le Pérou ou encore la Corée du Sud.
Comment ce pays imaginaire s’est retrouvé sur un site de l’agriculture américain ?
Blague d’un jeune pirate fan de Marvel ? Mise en production un vendredi par les équipes IT ? Oubli d’un test lors du recettage et de la mise en ligne du simulateur ? C’est cette dernière hypothèse qui semble être la cause de ce buzz : en effet, l’AFP a interrogé un porte-parole du ministère de l’Agriculture américain, qui a déclaré : « Le personnel qui s’occupe du simulateur de taxes a fait des tests pour s’assurer qu’il fonctionnait correctement. Le Wakanda aurait dû être retiré de la liste après le test. Il n’est maintenant plus en ligne ». Si on devait traduire, cela signifie que les équipes ayant travaillé à la conception du simulateur ont, dans le cadre de tests internes, eu l’ingénieuse idée de remplir la liste avec des noms de pays dont le Wakanda…
Les leçons à tirer de cette erreur pour les professionnels du digital
Ce cas n’est pas isolé, en effet il existe de nombreux projets dans le numérique qui ont connu des déboires similaires : un emailing en brouillon contenant des blagues drôles d’un collègue et qui se retrouve envoyé sur une base de donnée client de 300 000 contacts, ou encore une page web avec des blagues internes de « développeurs » qui se retrouvent malencontreusement publiées…. Le conseil en or à retenir de cette histoire : dans le cadre d’activité digital, mais cela marche également si vous créez des supports prints comme des catalogues, ne jamais mettre de contenu, texte ou image pouvant vous causer du tort s’il se retrouvait en ligne ou publié. En effet, même si vous êtes une personne méticuleuse, rien ne vous protège d’un collègue qui publie par erreur votre travail, voire d’un bug d’une de vos plateformes qui se met à mettre en ligne vos travaux en brouillon. À bon entendeur.