Près d’un candidat sur deux fraude sur son CV, 75% seraient donc « retouchés ». C’est ce que nous révèle le cabinet de recrutement Florian Mantione Institut à travers son étude publiée en février 2013.
Allant d’une légère modification du descriptif d’une mission à la mention d’un diplôme jamais obtenu, la falsification des CV est un phénomène devenu courant pouvant donner suite à une poursuite en justice pour faux et usage de faux ou exercice illégal avec des peines allant jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende.
Lors de son déplacement à Londres au Salon européen du numérique éducatif (Le BEET), la ministre de l’Education national, Najet Vallaud-Belkacem a annoncé la mise en place d’un service public unique en Europe permettant aux recruteurs de vérifier, via un site officiel de l’Etat, les diplômes obtenus par une personne.
En quelques mots, ce service public numérique aura la capacité de dispenser des attestations de diplômes certifiées pour l’ensemble des titres reconnus par l’Etat (brevet des collège, bac, diplômes des grandes écoles … ) et permettra :
Bien que les entreprises accordent une place primordiale aux diplômes, elles ne prennent pas toujours l’initiative de vérifier leur authenticité ce qui prouve qu’il y a une incohérence
Deux employeurs sur trois ne procèdent pas aux vérifications des diplômes, un recruteur sur quatre exige de voir les originaux et un recruteur sur six procède à une authentification téléphonique en contactant les anciens employeurs.
Les recruteurs ont le devoir de respecter la loi lors des entretiens mais ils ont également le droit de vérifier la fiabilité des information de votre CV.
Confrontées au boom des CV mensongers, les recruteurs pourront donc bientôt vérifier l’authenticité des CV via ce service en ligne avant une éventuelle embauche.
Les postulants, quant à eux, réfléchiront à deux fois avant d’embellir leur CV à tout va !