Sur les réseaux sociaux, de nombreux posts publiés par des comptes parfois influents vantent les mérites de méthodes illégales, et soit disant sans risque. On se souvient de l’arnaque CPF, et des méthodes promettant aux utilisateurs de récupérer l’argent de son compte personnel de formation, moyennant un pourcentage… Cette fois, la promesse est de se faire rembourser ses achats sur Internet. On l’appelle dans le jargon le « refund« , et elle fait de plus en plus d’adeptes. Si bien que les marques qui en sont les victimes, investissent massivement pour contrer cette méthode 100 % illégale. On vous explique ce dont il s’agit.
Le refund, également connu sous le nom de « remboursement frauduleux« , désigne une pratique illégale consistant à obtenir un remboursement pour un produit ou un service sans en avoir réellement droit. Cette méthode est souvent utilisée de manière abusive par des individus peu scrupuleux, dans le but de récupérer de l’argent ou des biens, sans en assumer les coûts légitimes.
Cette pratique peut prendre différentes formes, comme la falsification de preuves d’achat, l’utilisation de fausses identités pour obtenir des remboursements multiples, ou encore le retour de produits déjà utilisés ou endommagés. Le refund peut concerner divers secteurs d’activité, allant des produits physiques comme la monde, les appareils high-tech, aux services en ligne comme les abonnements et les jeux vidéo.
Parmi les marques touchées par le refund, certaines figures emblématiques se distinguent. Amazon, géant de l’e-commerce, est régulièrement visé par des tentatives de remboursement frauduleux, notamment pour des articles coûteux comme les appareils électroniques ou les bijoux. Apple, avec son écosystème de produits haut de gamme, est également une cible privilégiée pour les fraudeurs cherchant à obtenir des remboursements injustifiés pour des applications, des abonnements ou des appareils.
Nike, leader mondial dans l’industrie des vêtements et des chaussures de sport, est confronté à des cas de refund concernant principalement des articles achetés en ligne, où les fraudeurs tentent de retourner des produits déjà portés ou même contrefaits pour obtenir un remboursement. Steam, plateforme de distribution de jeux vidéo en ligne, est confronté à des problématiques similaires, avec des utilisateurs tentant de retourner des jeux après les avoir joués ou en ayant obtenu des clés d’activation frauduleuses.
Dans le monde des jeux en ligne, Valorant, le jeu de tir tactique développé par Riot Games, est également confronté à des cas de refund, notamment liés à l’achat de points de valorants utilisés pour acquérir des skins et d’autres éléments cosmétiques dans le jeu.
Pour les individus tentés par la pratique du refund, il faut comprendre les risques associés à cette activité illégale. Tout d’abord, les conséquences juridiques peuvent être sévères, avec des poursuites pénales possibles pour fraude et vol. De plus, les marques victimes de refund mettent en place des mesures de sécurité de plus en plus sophistiquées pour détecter et prévenir les remboursements frauduleux, ce qui rend la pratique de plus en plus risquée et moins rentable.
Par ailleurs, les individus impliqués dans des activités de refund, au delà de prendre le risque d’être banni « à vie » des entreprises cibles, encourant des risques judiciaires. En plus des poursuites pénales, les personnes impliquées dans des services de refund illégaux peuvent également être tenues civilement responsables des dommages causés aux entreprises victimes. Cela peut inclure le remboursement des sommes volées, ainsi que le paiement de dommages et intérêts pour préjudice financier et atteinte à la réputation de l’entreprise.
Bien que le refund puisse sembler être une solution « rapide » pour obtenir de l’argent ou des biens sans en payer le prix, les risques associés à cette pratique illégale sont considérables et peuvent avoir des conséquences graves sur la vie personnelle et professionnelle des individus impliqués. Souvent banalisée sur les réseaux sociaux, cette pratique est à proscrire, et nous recommandons à nos lecteurs de s’abstenir de toute activité frauduleuse.