Le parcours de l’entrepreneur est semé de défis, surtout au début. C’est pourquoi de nombreux aspirants entrepreneurs choisissent le statut d’auto-entrepreneur, offrant divers avantages tels que la possibilité de tester différentes activités, des allègements fiscaux et des aides pour stimuler le démarrage de l’entreprise. Capital a regroupé toutes les aides dont peut bénéficier un entrepreneur au cours de ses premières années d’activité.
L’ARE (Allocation de Retour à l’Emploi) est une aide financière de Pôle emploi destinée aux personnes ayant perdu involontairement leur emploi. Même en créant leur entreprise, elles peuvent recevoir cette aide, soumise aux revenus générés par leur nouvelle activité, agissant comme un revenu de remplacement. Autrement dit, l’ARE est versée intégralement, ou vient compléter le revenu gagné en tant que micro-entrepreneur si celui-ci n’atteint pas le montant auquel il est éligible en tant qu’inscrit au Pôle Emploi.
Les auto-entrepreneurs bénéficient également d’une aide spéciale de Pôle emploi, sous forme d’un capital à l’avance, en lieu et place des paiements réguliers du chômage. Une « exonération de début d’activité » leur permet également de ne pas payer certaines cotisations sociales jusqu’à 12 mois.
Le régime de la micro-entreprise offre au micro-entrepreneur le choix du « versement libératoire de l’impôt sur le revenu » (VFL) tant que son revenu fiscal par part reste en dessous d’un certain seuil. De plus, la première année d’activité, l’entreprise peut être totalement exonérée de la « cotisation foncière des entreprises » (CFE), avec une réduction de 50% la deuxième année. Une exemption totale de la CFE persiste si le chiffre d’affaires annuel est inférieur à 5 000 euros ou dans certaines activités artisanales.
Certains auto-entrepreneurs peuvent être exonérés du paiement de la TVA en fonction de leur chiffre d’affaires et de leur activité, tant qu’ils ne dépassent pas les seuils de TVA (jusqu’à 36 800 € pour les prestations de services et professions libérales, et 91 900 € pour les commerçants et artisans). Cependant, en échange de cette exemption, ils ne peuvent pas récupérer la TVA sur leurs achats et doivent indiquer sur leurs factures la mention « TVA non applicable, articles 293 du CGI ».
Les auto-entrepreneurs ont également accès à diverses aides sociales, cumulables avec les régimes spéciaux tels que l’ARE, l’ARCE et l’ACRE. Parmi ces aides figurent le RSA, la prime d’activité, la prime pour l’emploi et, en cas de handicap, l’AAH, sous réserve que les revenus imposables de l’année N-2 ne dépassent pas un certain seuil.