La crise sanitaire et économique due à la pandémie du Covid-19, a causé des dégâts sans précédents pour de nombreuses sociétés et commerces, un grand nombre d’eux ont dû mettre la clé sous la porte car ils pouvaient plus supporter les pertes financières, cependant certaines sociétés ont réussi à passer entre les mailles du filet. Dans la suite de cet article, nous allons vous faire un petit passage en revue des entreprises résignées à mettre des plans en place et d’autres qui se retrouvent propulsées malgré les événements. Ce qui est notamment le cas pour la célèbre plateforme américaine de E-commerce Amazon.
Plus de 3000 recrutements en prévision chez Amazon
Le géant du e-commerce américain qui est la 3ème entreprise avec le plus d’employés dans le monde, compte actuellement un peu plus de 14 500 employés en CDI dans l’Hexagone. Sans oublier qu’Amazon FR a prévu plus de 3 000 embauches en contrat à durée indéterminée, qui s’ajouteront aux 2 200 CDI déjà créés en France pour l’année 2021. De plus, Amazon envisage également de créer une dizaine de nouveaux sites et par conséquent de créer notamment des nouveaux postes à pourvoir divers et variés que ce soit des préparateurs de commandes, des informaticiens, des ingénieurs ou même des chargés de ressources humaines. Ces nouveaux postes seront dispatchés sur les sites de certaines régions de France telles que l’Ile-de-France, les Hauts-de-France, le Centre-Val-de-Loire, l’Auvergne-Rhône-Alpes et la région Grand-Est. Cela portera le nombre de salariés Amazon France à environ 14 500 salariés. Le chiffre d’affaires d’Amazon qui était en 2019 de 5,7 milliards d’euros va connaître indéniablement une forte augmentation.
Réduction des effectifs pour Criteo
Comme un grand nombre d’entreprises, la crise économique et sanitaire du Covid-19 a mis en difficulté la société Criteo. L’entreprise française spécialisée dans le reciblage publicitaire sur internet fondée en 2005 est contrainte de réduire ses effectifs, en effet les dommages collatéraux de cette crise pandémique accompagnée de la limitation des cookies tiers imposée par les géants du web ont endommagé depuis plusieurs mois la solidité de la firme Criteo.
En novembre 2020, les derniers résultats trimestriels de Criteo ont indiqué une forte dégradation de ses revenus. Les chiffres parlent d’eux même avec une baisse considérable du chiffre d’affaires de 10% et un résultat net subissant une perte de 74%. Ces résultats sont les dommages collatéraux de la crise sanitaire qui a fortement paralysé le secteur du tourisme dont la plupart des clients Criteo sont issus. C’est la première fois que Criteo est en situation de faiblesse depuis le début de son entrée en bourse et de sa cotation au NASDAQ en octobre 2013 sans compter le coup de massue de mi-janvier ou Google avait annoncé la fin de la prise en charge des cookies tiers. La moitié de l’activité de l’entreprise Crite dépend des cookies » confiait alors le directeur financier Benoît Fouilland. Criteo espère qu’avec la réduction des effectifs de 10% cela réduira ses coûts de structure pour retrouver une croissance durable.
Le 1er février dernier, l’entreprise a dû annoncer à ses salariés un plan social (source Next INpact). Cette réorganisation impose une réduction des effectifs de 10% des collaborateurs dans le monde, Criteo compte 2700 collaborateurs à travers 18 pays soit 28 bureaux en Turquie, Australie, Japon, Suède, Corée du Sud, Brésil, Émirats arabes unis, États-Unis, France, Pays-Bas, Allemagne, Russie, Italie, Espagne, Royaume-Uni, Inde, Singapour, Chine.
Selon les informations provenant de l’AFP, Criteo ne prévoit pas d’envisager la réduction des effectifs en France. L’entreprise espère également diversifier ses activités dans la distribution et marketing pour pallier la paralysie du secteur du tourisme dont Criteo compte un grand nombre de grands clients.
Télétravail à la carte pour tous les collaborateurs Spotify
Pour d’autres entreprises, certains essaient de tenir dans la distance en changeant leur mode de fonctionnement, ce qui est le cas pour Spotify.
« Work From Anywhere », voici le nouveau mot d’ordre de Spotify. La plateforme de streaming musical d’origine suédoise vient d’impulser à l’ensemble de ses collaborateurs (environ 6 550 salariés) la possibilité de travailler dans n’importe quel lieu pendant la période de pandémie et même après celle-ci. Cette démarche est inédite dans le monde de l’entreprise car Spotify offre la possibilité à ses collaborateurs de travailler à travers le monde, donnant ainsi une totale liberté et confiance à ses équipes de venir au bureau ou pas. Le géant du streaming propose même à ses salariés de les aider en finançant par exemple leur abonnement à un espace de coworking, un challenge de taille dans lequel Spotify devra sécuriser afin d’être en conformité avec les lois et la fiscalité de chaque pays. L’entreprise projette aussi de revisiter ses bureaux (salles privatives, bulles de confidentialité) afin de les rendre plus fonctionnels face à ce grand changement. Pour Spotify, le télétravail représente une nouvelle ère d’organisation.
Face à cette crise, les entreprises et commerces tentent le tout pour le tout pour survivre. Nous leur souhaitons à tous beaucoup de courage.